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Les intervenant.es


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Tous les formateurs et formatrices ont plusieurs dizaines d’années de métier, et de nombreuses traductions publiées à leur actif. Beaucoup enseignent à l’Université, un certain nombre sont d’ancien.ne.s normalien.ne.s. Plusieurs participent depuis son lancement en 2013 à l’École de Traduction Littéraire du Centre national du livre (CNL-Asfored) destinée à une sélection de jeunes professionnels de la traduction.
 

Olivier Mannoni
Traducteur littéraire d’allemand (200 titres publiés en littérature générale, philosophie et histoire contemporaine), biographe, journaliste, ancien président de l’Association des Traducteurs Littéraires de France (2007-2012). Prix Eugen Helmlé 2018.

En 2021, avec une équipe d’historiens, il met au point aux éditions Fayard, sous le titre Historiciser le mal, une édition critique et une version française de Mein Kampf restituant tant la violence que l’incohérence du texte original. Cette expérience au long cours a nourri l’essai Traduire Hitler, récemment paru aux éditions Héloïse d’Ormesson.
Il donne régulièrement cours, ateliers et conférences sur la traduction littéraire dans de nombreuses universités et centres de formation français et étrangers (Strasbourg, Mulhouse, Metz, Genève, CETL de Bruxelles, etc.) Il dirige l’École de Traduction Littéraire, dont il a conçu le principe, depuis sa création au Centre national du livre, puis dans le cadre d’un partenariat avec l’Asfored-Edinovo.

Laetitia Zecchini est chercheuse au CNRS et spécialiste de poésie indienne contemporaine. Elle a fait paraitre de très nombreux ouvrages et articles sur l’histoire littéraire indienne et sur des écrivains indiens contemporains, qu’elle prend un grand plaisir à interviewer, et sur des questions plus politiques (censure, liberté d’expression, etc.) Elle traduit aussi « par amour » – pour faire partager avec d’autres l’éblouissement de la découverte et de la lecture, et a notamment traduit, en collaboration, Arun Kolatkar (de l’anglais, Poésie/Gallimard, 2013) et Kedarnath Singh (de l’hindi, ed. Caractères, 2007). 

Florence Bury
Ancienne élève de l’ENS Cachan et agrégée d’anglais, titulaire de diplômes de traduction, également correctrice, Florence Bury traduit depuis 1998 littératures de l’imaginaire et albums jeunesse, et dirige depuis quelques années des romans SFF et thriller en tant qu’éditrice free-lance spécialisée dans ce domaine.
 

Pierre Rusch
Philosophe de formation, né en 1959, il est traducteur à temps plein depuis 1985. Ses travaux portent essentiellement sur la pensée allemande de l’entre-deux guerres et sur ses prolongements plus récents (G. Lukacs, W. Benjamin, Theodor W. Adorno, H. Broch, A. Honneth, H. Blumenberg). Ses langues de travail sont l’allemand et l’anglais, plus occasionnellement le russe. Il enseigne depuis 2010 la culture générale à l’Université Paris Dauphine et anime des ateliers de traduction à l’Université d’Angers.

Ada Ackerman

Née à Jérusalem, de langue maternelle russe, elle a grandi en France. Historienne de l’art, chercheuse au CNRS et commissaire d’expositions, elle s’est spécialisée dans l’étude du cinéaste Sergueï Eisenstein. Elle lui a récemment consacré une exposition, L’Oeil extatique. Sergueï Eisenstein, cinéaste à la croisée des arts, qui s’est tenue au Centre Pompidou-Metz et dont elle a dirigé le catalogue. De par son travail de recherche, elle est régulièrement amenée à traduire des écrits du russe au français.

Rosie Pinhas-Delpuech
Née à Istanbul, elle y a vécu jusqu’à l’âge de 18 ans. Après des études de philosophie à Nanterre avec Emmanuel Levinas et Paul Ricoeur, puis un doctorat de littérature française, elle est partie vivre et enseigner en Israël.
De retour à Paris depuis 1984, elle se consacre à plein temps à la traduction de l’hébreu et à l’écriture. Directrice de la collection Lettres hébraïques chez Actes Sud, elle publie ses propres livres (Insomnia, Suites byzantinesAnna) aux éditions Bleu autour, où elle traduit aussi le grand nouvelliste turc, Sait Faik Abasiyanik.

Patrick Maurus
Né à Paris en 1950, il s’oriente vers les Chines et les Corées après l’agrégation de Lettres modernes. Deux doctorats sur le roman populaire français et la poésie moderne coréenne, de très longues années en Extrême-Orient, avant de fonder la collection Lettres coréennes chez Actes Sud en 1990 et d’échouer à l’Inalco en coréen. S’obstine malgré les conseils de ses amis à vouloir marier la traductologie et la sociocritique. S’il n’en restait qu’un livre, il voudrait qu’on lise de lui La Corée dans ses Fables. Avec Marie Vrinat-Nikolov, il a publié en 2018 aux Presses de l’Inalco l’essai Shakespeare a mal aux dents.

Marie Vrinat-Nikolov

Ancienne élève de l’ENS de Sèvres, agrégée de Lettres classiques, professeur des universités en langue et littérature bulgares et en théorie de la traduction, co-responsable du master de traduction littéraire de l’INALCO. Auteur de manuels de bulgare, ainsi que de nombreux articles et ouvrages, dont Histoire de la traduction en Europe médiane (avec A. Chalvin, J.-L. Muller et K. Talviste), 2019 ; Miroir de l’altérité : la traduction, 2006 ; Shakespeare a mal aux dents (avec P. Maurus), 2018. Elle a dirigé des ouvrages collectifs, tels que Traduire la pluralité du texte littéraire (avec P. Maurus et M. Yelles), 2015 ; Comment penser l’histoire littéraire au XXIe siècle dans l’espace euro-asiatique ? 2019 ; Générations de la rupture dans les Balkans et en Turquie, 2021. Elle a traduit en français environ 50 romans, recueils de nouvelles, de poèmes, pièces de théâtre) d’auteurs tels que Ivan Vazov, Yordan Yovkov, Yordan Raditchkov, Viktor Paskov, Konstantin Pavlov, Guéorgui Gospodinov, Theodora Dimova, Emilia Dvorianova, Marie Kassimova-Moisset, Rene Karabash, Anguel Igov, Zahary Karabashliev, Amelia Litcheva, auxquels elle consacre le site Écrivains de Bulgarie : http://litbg.eu Docteur honoris causa de l’université de Sofia (2024), elle a reçu la distinction « Siècle d’or » pour le rayonnement de la littérature bulgare en 2015, le prix de l’Académie des Sciences de Bulgarie et des prix de traduction (Prix Etienne Dolet de Sorbonne Université en 2021, prix de traduction du Pen-club pour Vierge jurée de Rene Karabash, 2023).

Véronique Béghain
Traductrice de l’anglais et professeure à l’Université Bordeaux Montaigne. Ancienne élève de l’ENS Ulm-Sèvres, agrégée d’anglais, elle a notamment traduit Oscar Wilde (Véra ou les Nihilistes, 1996), Francis Scott Fitzgerald (Contes de l’âge du jazz, 2012), Charlotte Brontë, Delmore Schwartz, Breece D’J Pancake, Rivka Galchen, Joanna Walsh, Sarah Rose Etter, Arja Kajermo, Jean Stafford, ainsi que des textes de philosophie et d’histoire de l’art. À l’Université Bordeaux Montaigne, elle dirige le master 2 professionnel « Métiers de la traduction ». Elle est également l’autrice de John Cheever (2000), Les Aventures de Mao en Amérique (2008), de chapitres de livres et d’articles sur la littérature américaine (Cheever, Baker, Pancake, Tuten, Cather), l’art américain (Pop Art, Warhol, Avedon), l’opéra américain (Bernstein, Adams) et la traduction. Elle a participé à l’édition des oeuvres de Francis Scott Fitzgerald (2012), Jack London (2016), George Orwell (2020) et Charlotte Brontë (2022) dans la Bibliothèque de la Pléiade.

Christophe Mileschi
Titulaire d’un brevet de technicien supérieur forestier (1981), agrégé d’italien (1986), docteur ès lettres (1992), habilité à diriger des recherches (1998), il est actuellement professeur de littérature italienne contemporaine à l’université Paris Ouest Nanterre. Traducteur de l’italien, il a publié divers essais, romans et recueils de poèmes ; il a été membre de la Commission Littératures étrangères du Centre National du Livre de septembre 2005 à juin 2008, Commission qu’il a ensuite présidée jusqu’en juin 2011.

Michel Volkovitch
Né en 1947, il traduit du grec (poésie, prose, théâtre). Il a enseigné l’anglais en lycée, la traduction à Paris VII et donne encore des cours au CETL de Bruxelles. Il a également publié plusieurs livres, créé la maison d’édition Le Miel des anges http://volkovitch.com/F16_01.htm et anime un site, www.volkovitch.com.

Hélène Henry-Safier
Traductrice littéraire du russe au français depuis 1975 (poésie, théâtre et fiction du XXe siècle), elle a notamment travaillé sur Mandelstam, Pasternak, Brodsky, Tsvetaieva, Vakhtangov, Nabokov, D. Markish, N. Kononov, E. Schwarz, D. Bykov. Universitaire (ENS Sèvres, agrégation de russe, Université de Paris-Sorbonne). Auteure d’une centaine d’études sur la poésie et le théâtre russes de Pouchkine à Lev Rubinstein et sur l’histoire de la traduction et de la réception créatrice dans les littératures russe et française. Pédagogie de la traduction (Paris 8-Vincennes, ENS, Paris-Sorbonne, CETL Bruxelles, ateliers aux Assises arlésiennes).
Présidente d’ATLAS de 2006 à 2014. Chevalier des arts et lettres pour son travail de traductrice. Prix ReadRussia 2012.

Corinna Gepner
Ancienne élève de la rue d’Ulm, elle a présidé l’Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) jusqu’en 2019 et participe au conseil d’administration du RAAP, le régime de retraite complémentaire des auteurs.

Sa thèse de lettres sur le clavecin oculaire du jésuite Castel a été publiée en 2014 aux éditions Champion. En 2019, elle a publié Traduire ou perdre pied aux éditions de la Contre-allée. En 2020, elle a obtenu le prix Prix Eugen Helmlé.
Quelques traductions : Requins d’eau douce, de Heinrich Steinfest (Carnets Nord ; Folio, 2011) ; Correspondance de Klaus Mann et Stefan Zweig (Phébus, 2014) ; Faserland, de Christian Kracht (Phébus, 2019) ; Le Temps des magiciens, de Wolfram Eilenberger (Albin Michel, 2029) ; Lumière dans l’obscurité, de Heino Falcke (Buchet-Chastel, 2022) ; Ici, les lions, de Katerina Poladjan (Rivages, 2023).

Françoise Wuilmart
Germaniste issue de l’Université Libre de Bruxelles, elle est professeure de traduction littéraire (ISTI, Bruxelles). Traductrice auprès des éditions Gallimard (Ernst Bloch, Une Femme à Berlin), Actes Sud (Jean Améry), Flammarion, Le Seuil, La Différence, elle a fondé en 1989 et dirige le Centre européen de traduction littéraire (CETL, cycle postuniversitaire de formation en TL) ; elle a ensuite fondé en 1996 et dirige actuellement le Collège européen des traducteurs littéraires de Seneffe.

Jean-Louis Besson

Agrégé d’allemand, dramaturge et traducteur pour la scène et l’édition. Professeur au département des arts du spectacle (Études théâtrales) de l’université de Paris-Ouest-Nanterre, il a codirigé le master professionnel « Mise en scène et dramaturgie ». Il a traduit, seul ou en collaboration avec Jean Jourdheuil et Henri Christophe notamment, les œuvres de Büchner, Kleist, Karl Valentin, Heinrich Heine, Heiner Müller, Botho Strauss, Johann Nestroy, Karl Kraus, Arthur Schnitzler, Lothar Trolle, Gottfried Benn ou Frank Wedekind, dont il a dirigé les Œuvres complètes aux Éditions Théâtrales.

Anne-Laure Caquet
Avocate, Anne-Laure Caquet s’est spécialisée dans les domaines du droit de la propriété intellectuelle ainsi qu’en droit des technologies de l’information. Docteur en droit, elle a créé son propre cabinet dédié à la création où elle met au service de ses clients ses compétences dans le domaine de l’IP/IT. Elle dispense également des formations notamment au sein d’Edinovo où elle partage son enthousiasme pour la transmission de la connaissance. Elle est par ailleurs l’auteur d’un projet de loi sur le droit d’auteur pour le Royaume du Cambodge.

Pierre Cavillon
Responsable commercial aux Editions des Musées nationaux, formateur à l’Asfored et à l’ESCP, Pierre Cavillon connaît bien le secteur des livres d’art, mais aussi toute la chaîne du livre, avec ses différents métiers et ses contraintes. Son expérience professionnelle lui permet d’éclairer le paysage de l’édition française de ces dernières décennies, qu’il s’agisse de chiffres, de prestige ou de politique culturelle : maisons familiales, multinationales, recompositions, modèles commerciaux, traduction, lectorat.


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